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Comment se déroule l’organisation suite à un décès ?

Le pénible chapitre des obsèques s’enclenche aussitôt dès le décès d’un proche. Quand bien même la douleur de la perte est encore vivace, il est nécessaire d’effectuer de nombreuses démarches afin d’organiser les funérailles. Le processus funéraire est ainsi engagé. Plusieurs étapes marquent le cours de cette procédure, empreinte de chagrin et de regrets. Quelles sont les phases de l’organisation des obsèques ? Découvrez-les ici !

Première étape : les démarches administratives funéraires

Plaques funéraires sur mesure, inhumation, cercueil, chambre funéraire, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver durant l’épreuve de la perte d’un proche. C’est pour cela qu’il faut au besoin, se faire accompagner par un service funéraire. En effet, plusieurs courses seront faites à partir du jour même du décès de votre parent ou proche.

Dans les 24 h suivant le décès 

Dans les 24 h, vous devez faire constater le décès par un médecin. S’il a eu lieu dans un centre hospitalier, ce professionnel se chargera de réaliser un certificat de décès. Par contre, si le défunt a rendu l’âme à son domicile ou hors du milieu médical, il va falloir contacter un médecin afin qu’il vienne faire le constat pour la déclaration du décès.

Toujours dans ce laps de temps, vous devrez vous rendre à la mairie pour faire une déclaration et un établissement de l’acte de décès. La déclaration peut se faire par différentes personnes, notamment un proche, un établissement de santé, les pompes funèbres, etc.

Dans les 48 h faisant suite au décès

Après la mairie, si vous n’aviez pas encore contacté les pompes funéraires, faites-le. Ainsi, vous bénéficierez d’un accompagnement dans les différentes démarches et dans vos questionnements et craintes. Cherchez à connaître les souhaits du défunt : quel type de cérémonie et quelles fleurs choisir pour le triste événement ?

Demandez aussi plusieurs devis. C’est gratuit et vous pourrez choisir parmi eux celui qui vous convient. Sur le territoire français, le cercueil est obligatoire qu’il s’agisse d’une inhumation ou d’une crémation.

Dans les 6 jours après le décès

Il est impératif d’informer la mairie du lieu d’inhumation ou de crémation afin qu’une autorisation d’obsèques soit délivrée. Généralement, les pompes funèbres s’en occupent. Par ailleurs, il faudra passer en revue les documents du défunt pour savoir si celui-ci avait souscrit à un contrat d’obsèques. Au cas où il n’y a pas eu de contrat, prévenez la caisse primaire d’assurance maladie pour réclamer le versement du capital décès ainsi que les frais de maladie en cours s’il y en a eu.

Cas de décès à l’étranger

Lorsque votre proche trépasse à l’étranger, vous devez déclarer le décès auprès des autorités du pays en question. Ensuite, prévenez les personnalités compétentes locales afin qu’elles établissent l’acte de décès local. Face à la barrière de langue, les aides telles que l’ambassade ou le consulat peuvent vous soutenir.

Les démarches devront être faites à distance. Il sera nécessaire de prendre contact avec les pompes funèbres dans le pays où le trépas a eu lieu afin qu’elles s’occupent des différentes étapes. Elles devront veiller à placer le défunt dans un cercueil hermétique pour le rapatriement du corps.

L’étape des adieux définitifs : inhumation ou crémation selon la volonté du défunt

Après le décès, le défunt doit être inhumé ou crématisé dans un délai de 6 jours. Deux possibilités sont réalisables si selon les volontés du regretté, le choix de sépulture est l’inhumation. L’enterrement se fera soit en pleine terre, soit en caveau. Par contre, si la personne décédée ou ses parents préfèrent la crémation comme cérémonie d’adieu, il y a un large éventail de destinations possibles pour les cendres à savoir :

  • déposer l’urne contenant les cendres dans un columbarium ;
  • enterrer l’urne dans une tombe familiale ;
  • ou disperser les cendres au jardin du Souvenir.

En fonction de la confession religieuse du défunt, la cérémonie peut être précédée d’une messe d’adieu ou d’un culte propre à sa foi de son vivant.

L’après-inhumation : une autre étape pas des moins faciles

La séparation a été certes douloureuse et l’inhumation ou la crémation a été faite. Cependant, il reste des démarches post-funéraires à faire tout en continuant son deuil. En effet, il faudra contacter les personnes et les organismes prioritaires avec qui la personne décédée était en contact. Informez son établissement de travail ou son pôle d’emploi s’il était demandeur d’emploi.

S’il était locataire, contactez son propriétaire. En revanche, s’il était bailleur, informez son locataire. Récupérez ensuite l’acte de décès du défunt auprès de la mairie ou des pompes funèbres selon les circonstances de déclaration. Avec cet acte, joignez la banque et les compagnies d’assurance de la personne décédée.

Pour ce qui est du règlement de la succession, prenez contact avec le notaire afin d’être mieux orienté. N’oubliez pas non plus de déclarer aux impôts les revenus perçus par le défunt lors de l’année de son décès.

En somme, il n’est jamais agréable de vivre l’expérience de la perte d’un être cher. La souffrance est fulgurante et le deuil pénible. Néanmoins, avec un accompagnement et le soutien des pompes funèbres ou toute autre agence de services funéraires, l’organisation est moins contraignante et accablante.

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